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Les gouvernements perçoivent de plus en plus Nano One comme un partenaire stratégique pour contrer la prédominance asiatique dans la filière batterie. Après un important investissement de la Défense américaine, c’est au tour de Québec d’injecter 18 millions. L’objectif : convertir l’usine de la seule entreprise nord-américaine pouvant produire du lithium-fer-phosphate, matériau convoité dans la fabrication de cathodes.
Via Investissement Québec, le gouvernement a annoncé ce lundi avancer un prêt de 15 millions de dollars pour convertir et mettre à niveau les installations de Candiac. Le remboursement du prêt débutera cinq ans après le premier déboursement et sera remboursé durant les 60 mois subséquents.
Le montant restant (3 millions) prendra la forme d’une subvention qui servira à développer une technologie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre lors de la fabrication des cathodes.
La conversion des installations de l’entreprise de Vancouver permettra de développer une usine pilote pour tester et éventuellement produire à grande échelle, un procédé baptisé le « One-Pot ». Le projet est évalué à 63,4 millions.
Depuis sa création en 2011, Nano One se concentre dans le créneau des batteries LFP. La jeune pousse a racheté l’usine de Candiac en 2022 au chimiste américain, Johnson Matthey. Elle y produit un composé lithium-fer-phosphate (LFP) qui prend la forme d’une fine poudre utilisée comme composante dans la fabrication de cathodes, pôles positifs des batteries.